Photobucket, la prise d'otage
Le 30 juin 2017, les utilisateurs du service d'hébergement d'images en ligne Photobucket ont été surpris par un changement majeur dans la stratégie de la société Photobucket Corporation.
En effet, la société a décidé de changer sa politique commerciale et de supprimer son offre gratuite, me direz-vous, libre à chaque entreprise de modifier ou d'arrêter leurs offres.
La prise d'otage
Le problème, c'est que de nombreux utilisateurs du service se sont retrouvés pris en otage car il était impossible de récupérer les images postées auparavant.
La conséquence de ce changement fut que des milliards d'images sont devenues inaccessibles en quelques minutes et que les messages postés sur des forums, blogs ou sites illustrés par des photos, des schémas ou des dessins ont alors perdu tout leur sens.
Ce genre de situation embarrassante n'est ni la première ni la dernière, on regrette cependant le manque de communication préventive de la part de l'entreprise, même si les conditions d'utilisation autorisent les changements de ce type.
La rançon
Seule possibilité pour rétablir la situation, s'abonner à l'offre payante pour la somme modique de 99$ par an (approximativement 82€) ou de 399,99$ par an (approximativement 332€) pour l'option permettant l'utilisation sur des blogs ou sites, une belle rançon pour libérer vos images.
L'autre solution était d'héberger ses images chez un autre fournisseur avec le risque que la même situation se reproduise plus tard et de modifier chaque lien vers les images concernées, autant dire impossible à l'échelle du Web.
Le réveil douloureux
C'est l'exemple concret d'une trop forte confiance aux entreprises commerciales qui enferment vos données dans un enclot et ne vous permettent pas d'en sortir facilement.
Rappelez-vous, il est impératif de toujours garder une copie sur votre propre ordinateur de ce que vous postez sur le Web.
On ne le dira jamais assez, il est également important de lire les conditions et de mieux choisir les services que l'on souhaite utiliser pour ne pas nuire à la pérennité du Web et de ses propres données.
La libération
Une alternative que je conseille est Framapic fournie par l'association Framasoft qui défend le respect des libertés fondamentales des utilisateurs des outils numériques.
Il existe probablement d'autres alternatives dans la même veine que je ne connais pas personnellement.
La solution pour l'utilisateur avancé, c'est évidemment d'héberger ses fichiers sur son propre serveur.